Didier, notre copain cycliste,
Didier, notre capitaine de route,
Didier, notre ami.
Aujourd’hui, tu es parti pédaler parmi les étoiles,
et tu laisses derrière toi un grand vide dans notre club…
un vide sur la route, dans le peloton,
mais surtout dans nos cœurs.
Didier, c’était la force tranquille.
Celui qui avançait sans faire de bruit,
mais sur qui on pouvait toujours compter quand la pente se raidissait
ou quand le vent se levait de face.
Celui qui donnait le tempo,
sans jamais écraser les autres.
C’était aussi le calme incarné.
Quand certains s’énervaient,
Didier, lui, respirait, regardait devant,
et trouvait toujours la bonne trajectoire —
sur la route comme dans la vie.
Et puis il y avait son humour.
Discret, parfois un peu en coin,
mais toujours juste.
Une remarque bien placée, un sourire,
et la sortie paraissait déjà moins longue…
même quand les kilomètres semblaient s’être multipliés pendant la nuit.
Didier, c’était aussi la sagesse.
Celui qui savait écouter,
qui parlait peu mais dont les mots comptaient.
Un ami fidèle, droit, sincère,
un vrai capitaine de route, au sens le plus noble.
Aujourd’hui, nous roulons sans toi,
mais jamais vraiment seuls.
Car à chaque sortie,
dans chaque effort partagé,
dans chaque coup de pédale un peu difficile,
il y aura toujours Didier avec nous.
Alors, là-haut,
nous espérons que les routes sont belles,
que le vent est favorable,
et que le peloton est à la hauteur.
Bon vent, Didier.
Merci pour la route et pour la leçon de vie.